Autour de la table et sur la Place du 08 août 2016 ( paroles rapportées de la discussion)
Quartier de la “ Bottière Pin Sec “.
Rédacteurs : “ Arts de faire “ (Audrey
Degrendel et Clélie Mougel)
Participants :
- Sylvaine Babonneau, Anatole
Maquaire, Rémi Deniau et Christine pour association des habitants Bottière Pin-Sec.
- Noël et Marie-Noëlle pour Récup'Halvêque
- Tanagore pour Et
Demain et le jardin des amis du Rouge gorge.
- Ouaria Bénatti pour Le Huit
- Sarah Sculo pour Darlo
- Eric San José pour le jardin collectif partagé
- Hélène Jan pour Pause
Café
- Alain Arnaud et Marguerite Prioleau
pour La Sagesse de l'image
- Audrey Degrendel et Clélie Mougel,
représentants de Arts de faire
Les actions à l'ordre du jour de cette
rencontre étaient les suivantes:
> Se restituer la trame du Compte
Rendu de la précédente rencontre
> Évaluer la forme du rapport
rédigé à la suite des rencontres autour de la table
> Trouver à nommer le collectif ou
ce mouvement actuel (si cela prend sens pour tous...)
> Préfigurer une action commune sur
les lieux (une sorte de "Fête du DIA")
> Réfléchir à la charge de travail
et aux moyens à mettre en œuvre pour suivre ce projet
> Définir la nature, le contenu et
la forme de la prochaine rencontre...
> Se poser la question du ou des
chantiers dans lesquels chacun et chacune pensent se positionner et de quelle
façon…
1. Questions pratiques sur la forme du
compte-rendu des discussions autour de la table.
> Les entrées des sujets abordés
sont parfois complexes néanmoins le dernier rapport rédigé retranscrit bien les
éléments qui avaient été énoncés à la précédente rencontre.
> Changer le nom du “ compte-rendu
“ qui est perçu comme trop formel. Proposition : rapporteur de paroles,
il s’agit de révéler l’aspect créatif du groupe.
> Arts de faire a proposé
d’essayer un nouvel outil durant les discussions autour de la table : utiliser
un tableau sur lequel les paroles et les idées pourront être retranscrites
directement afin que chacun puisse avoir un aperçu de toutes les observations
qui auront été faites. Cet outil servira également à Arts de faire pour
que ses rapporteurs puissent rédiger la note de synthèse de la rencontre. Récup’Halvêque
se propose d’apporter pour la prochaine rencontre un tableau avec des feuilles.
Il ne s’agit pas d’un outil définitif, nous allons le tester afin de voir s’il
fonctionne avec le format de nos discussions autour de la table. De la manière
générale, il est proposé que chaque outil mis en place soit évalué.
> Le document Framapad mis en ligne
par Éric est un support sur lequel les associations peuvent exprimer
leurs désirs, envies et demandes. Chacun est libre de communiquer ses attentes
afin de nourrir les projets du groupe.
2. Est-ce que les personnes qui se
rencontrent autour de la table constituent un "collectif "?
> Le terme “ collectif “ donne une
impression de quelque chose de figé, restreint, fermé… Or ces rencontres
doivent permettre aux participants d’entrer et de sortir comme ils le
souhaitent. Pourtant, au niveau des interlocuteurs et des institutions, le mot
“ collectif “ serait mieux entendu, il serait plus solide.
> L’enjeu de se groupe n’est pas de
se caler sur le vocabulaire des institutions. Proposition du terme “ mouvement
“ : c’est un état d’esprit, il y a des choses qui changent. Un mouvement se
veut plus anar, libre et ouvert.
3. Propositions de noms pour le
mouvement.
> Plusieurs noms ont été évoqués,
les voici listés avec les commentaires (en italique) qui ont été émis autour de
chaque proposition :
- Autour de la table
- Quartier libre (il ne
s’agit pas d’évoquer le nom du quartier, afin que cette initiative puisse
prendre place peut être ailleurs dans d’autres quartiers. Néanmoins, il a été
relevé que ce nom peut paraître trop “ révolutionnaire “)
- Mouvement
collectif
-Jouer
avec le préfixe Dia (en référence à l'identification des lieux par les
habitants du quartier) : comme Diaspora (= membre d’une tribu,
c’est un collectif culturel à dominante religieuse) ou Diasporev (afin
de casser la connotation religieuse)
- La
place (en référence au parking qui va
être transformé en place dans le dessin des futurs aménagements. La place fait
référence au forum, à l'Agora)
- Agorêve
(la place des rêves) ou l’Agora des rêves. Ces deux dernières
propositions seraient peut-être plus pour nommer le lieu que le mouvement...
- Mouvement de la place des rêves
(côté hédoniste)
- Les
rencontres en chantiers
Il s’agit de faire un choix parmi ces
propositions ou de réfléchir à d’autres noms afin que l’ensemble du groupe
puisse l’adopter.
> Faut-il décider maintenant le nom
du mouvement ? Il a été proposé d’attendre le début du mois de septembre quand
il y aura plus de personnes présentes aux rencontres pour le choisir.
> Afin d’aider à la recherche d’un
nom pour le mouvement, il serait
intéressant de relever les origines de la Bottière (suggestion de Marguerite,
membre de la Sagesse de l’image). Les vieux noms sont porteurs de sens,
c’est pourquoi il serait intéressant de mettre en avant la toponymie du
quartier. S’il y a un nom de lieu-dit ou des mots, des noms qui révèlent
l’histoire du site.
4. Les axes de chantier du mouvement et
les premières positions de chacun vis-à-vis de ces thèmes.
> Ce mouvement est l’opportunité de
créer un chantier où nous partageons nos idées. Il s’agit de définir les demandes
du quartier et les possibilités d’action.
4 axes de chantier ont été défini :
- Alimentation : de la terre à
l’assiette
- Arts et cultures de la Bottière
Pin-Sec
- Recyclage : faire vivre les
objets
- Convivialité : habiter et vivre
ensemble
- Un dernier axe libre est à définir,
c’est un chantier de réserve que nous pouvons inventer en fonction des idées de
chacun car nous avons tous des idées d’autre chose (comme par exemple : santé
et bien-être).
> Cette répartition des thèmes
permet de définir comment le collectif se construit et structure les futures rencontres
du mouvement qui pourront se répartir entre différents groupes de travail.
> Chaque association et participant
présent s’est positionné par rapport aux chantiers qui l’intéresse :
- Le Huit : Art et culture +
Convivialité
- Récup’Halvêque : Recyclage +
Convivialité
- Darlo : Art et culture (avoir
un lieu de spectacle, intérêt commun avec Quai des Chaps)
- Hélène (association des
parents d’élèves) : Convivialité + Arts et culture
- Sagesse de l’image :
Convivialité + Art et culture (mais également volonté d’être transversal.
Proposition d’une série de projections selon chaque axe)
- Éric : Alimentation +
Recyclage
- Marguerite (Sagesse de l’image) :
Convivialité + Art et culture + Recyclage
- Rémi : Recyclage +
Alimentation
- Sylvaine : Convivialité
- Tanagore : Art et culture +
Convivialité (vivre ensemble) + Alimentation
> Par rapport à l’axe Alimentation,
Éric évoque l’aspect de la nutrition et la manière dont le mouvement pourrait
s’investir de manière à faire adopter une nutrition saine à ceux qui le
souhaite. Par rapport aux actions de l’association DLC, il pourrait être
intéressant de les faire intervenir dans le cadre d’une épicerie solidaire. Un
chantier évoqué pourrait être : De la terre à l’assiette (par rapport
à l’alimentation).
> L’enjeu de ces axes de chantier
est d’investir les lieux et attirer les personnes du quartier afin qu’ils
prennent place sur le site, qu’ils se l’approprient.
> Ce groupe est là pour débattre.
Il a été proposé de mettre en place une démarche de permaculture sur le
quartier. Pour cela il faut identifier ce qui existe et définir ce qui peut
être apporté. De cette manière, nous pouvons croiser les différents axes de
chantier.
5.Créer un événement : la fête du Dia.
> Installer un dispositif de type
caravane ou plus grand sur le parking de l’ex-Dia. Ce pourrait être le bar
associatif de la place. Récup’Halvêque a 8 caravanes à sa disposition
gratuitement, que l'on peut transformer, bricoler, découper en fonction des envies.
Dans un premier temps, une de ces caravanes peut s’installer sur le parking de
manière à faire commencer les choses le plus tôt possible. Pour cela, il faut
demander des autorisations auprès des institutions (Sylvaine s’est
proposée pour faire les démarches). Or, cette caravane doit appartenir au mouvement
“ autour de la table“ (carte grise) afin d'être assurée, ce qui représente un
coût.
> Afin de lancer le mouvement, il
s’agit de créer un événement où chaque association pourrait s’investir en
montant une animation. Cela pourrait prendre la forme d’un bal avec des
lampions où des musiciens du quartier pourraient venir jouer. Il pourrait y
avoir un bar pour boire un verre et un lieu ressource afin d’avoir un espace
d’information pour les habitants et ceux qui fréquentent le quartier. Ce
pourrait être une bibliothèque de rue où des ressources seraient partagées
autour de chaque axe de chantier.
> À l’image des Rencontres Enchantées de l’association « Et Demain », le nom de l’événement
pourrait être les rencontres en chantiers (nom également évoqué pour le mouvement).
> Afin d’égailler la façade blanche
de l’ex-Dia, il serait intéressant de demander à des graffeurs de peindre la
façade. Pour cela, il faudrait d’abord demander l’accord des institutions. Une
enquête peut être faite pour savoir ce que les habitants demandent si nous
égaillons les murs des lieux. Il a été évoqué la démarche de Façades
exquises qui sont des artistes rémunérés par la mairie pour travailler avec
les habitants dans le cadre d’une démarche de la culture partagée.
6.Événement par la Sagesse de l’image.
Proposition d’un ciné-débat sur un des
axes de chantier. Ce pourrait être l’alimentation.
Début septembre, le premier mercredi
du mois, la Sagesse de l’image propose une projection de “ Sacré croissance “.
Sur un format de co-animation avec des
associations qui s’investissent dans la décroissance comme DLC. Il reste à
trouver les participants pour animer le débat autour du thème de la
décroissance.
7.En guise de conclusion et de
préparation pour la prochaine rencontre :
Proposition pour la prochaine
rencontre (Associations et Habitants) sur le site, le lundi 22 août
2016 à 18h30, sur le parking de l'ancien centre commercial :
> Se restituer la trame du Compte
Rendu de la précédente rencontre
> Choisir un nom parmi les
propositions données ou en suggérer de nouveaux
> Préfigurer l’événement de
l’ex-Dia afin de définir ce que nous souhaitons faire et sous quelle forme
> Définir la nature, le contenu et
la forme de la prochaine rencontre...
> Se poser la question du ou des
chantiers dans lesquels chacun et chacune pensent se positionner et de quelle
façon…
> Prévoir la projection proposée
par la Sagesse de l’image en définissant les participants et le sujet du
ciné-débat.