jeudi 29 sept sortie cinéma au Katorza

Réalisé par Sylvain Estibal
Avec Sasson Gabai, Baya Belal, Myriam Tekaïa

Comédie Durée : 01h39
Année  2011

Résumé : Après une tempête, Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon tombé d’un cargo. Bien décidé a se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable. Le pauvre Jafaar se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable…
Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt a tout. Jafaar, dans une permanente dérision de lui-même, même dans les moments tragiques, évolue dans cette histoire a l’humour mordant… et nous laissera espérer que si l’on peut s’entendre, malgré toutes les différences, à l’échelle individuelle, on peut s’entendre in fine, à l’échelle collective.


Une séance réglée comme une horloge :
Il faut être à l'heure, 19h30.
Nous recevons votre obole (3,5 euros) devant la salle - car nous réglons de façon globale le Katorza.
 Apporter svp la monnaie 3,5 euros  (nous sommes entre 20 et 30 personnes).
Nous rentrons en salle à 19h45
le film est à 20h 

Pour s'inscrire nous envoyer un email : lasagessedelimage@free.fr Puis rendez-vous jeudi devant la salle à 19h30 avec votre monnaie (3,5 euros). Katorza : rue Racine (à gauche du Théâtre Graslin).

Après la sortie, des commentaires

Un grand merci pour l'orga de cette sortie. Film émouvant, drôle, sensible, intéressant, riche, beau... que demander de plus ? Bref, très belle soirée... merci à toi et à l'asso "Sagesse de l'image". A une prochaine sans aucun doute ! V.

Un bon film en effet qui soulève des questions de fond, dénonce l'absurdité et la cruauté de la situation par le burlesque. On rit, on est dans l'empathie aussi. J'ai pensé aux grands comiques burlesques et j'ai aimé l'enfant fragile, grave et léger qui se cachait derrière Jafaar, pris dans un étau ; plus ou moins manipulé, qui a quand même un sursaut pour se prendre en main. J'ai aimé les rapports établis entre lui et Yelena, et avec le petit garçon. Je garderai en mémoire les scènes où seul, il crie face à la mer; où sur son vélo il baguenaude en zig-zag, léger, tel un petit garçon et celle où il est avec sa femme; à face à face : ensemble avec tout l'amour qu'ils se portent ; enfin maladroitement ils se le signifient. Ils sont beaux dans cette scène; ils sont eux pour de fugitifs instants volés à la réalité implacable, sinistre, désespérante.
Je n'ai pas apprécié le message sirupeux de la fin. Seules les images suffisaient, à mon avis. Nous n'avions pas besoin d'explication. Les danseurs, victimes de la guerre et les spectateurs, victimes aussi.. des deux côtés, victimes. Mais pris dans un engrenage dont personne ne voit l'issue.

Joli film ,un peu léger ,de bons acteurs et de belles images sur la fin 

Nous avons un peu choisi ce film de cette façon : quel serait celui que nous pourrions voir à plusieurs que nous ne serions peut-être pas aller voir tout seul.

la légèreté n'est-ce pas sa qualité - une gageure surtout dans le lourdingue de la situation proche de l'absurde, et des burlesques qui s'y connaissent dans l'absurde.
Ce qui les caractérisent bien qu'ils soient tous différents, c'est bien sûr le gag physique,le slapstick -ici les gifles par exemple, la contestation des lois aussi bien sociales que naturelles, la scatologie, et bien sûr la proximité très grande de l'univers de l'enfant. Le burlesque aimant les enfants, et étant lui-même un enfant grand.
         
L'acteur principal (excellent) a également tourné dans "la visite de la fanfare"

Oui excellent une découverte pour moi ce cochon, je trouve qu'il joue vachement bien, mon cousin éloigné Ratanplan me dit qu'il ne souvient pas de ce cochon dans "la visite de la fanfare ?

Sylvain Estibal le réalisateur dans Critikat :
"j’ai voulu croiser les identités, de prendre Sasson Gabay l’Israélien pour jouer un Palestinien ou Myriam, qui est tunisienne, pour jouer une Israélienne… "

Il cite" Intervention divine" et la visite de la fanfare en référence