Chap et la Sagesse de l’Image vous proposent les 24 septembre, 15 octobre, et 26 novembre
la trilogie documentaire de
Bouchera Azzouz sur trois générations de femmes dans les quartiers.
Adresse : la Salle du Radar, 24 Bd Henri Dunant, 44300 Nantes
Bouchera Azzouz est documentariste et présidente-fondatrice de l'association "Les Ateliers du Féminisme Populaire" créé en 2006 et qui soutient des femmes ordinaires, transformatrices de leurs quartiers et actrices du féminisme populaire.
Les trois projections auront lieu à la Salle du Radar, 24 Bd Henri Dunant à Nantes
(en présence de la réalisatrice le 26 novembre pour clore la trilogie).
Prix libre
Vendredi 24 septembre à 20h à la salle du Radar
NOS MERES NOS DARONNES (52 min)
Réalisé par Bouchera Azzouz et Marion Stalens
Histoire :
La "daronne", en argot issu du vieux français, c’est la mère, la
patronne. Dans nos quartiers populaires, les daronnes sont les femmes
sur qui tout - ou presque- repose. Des sentinelles qui ne baissent
jamais la garde. Ce film est un hommage à toutes celles qui incarnent le
féminisme populaire. Mères de familles, souvent femmes au foyer, mais
aussi institutrices ou assistantes sociales, elles ont su bousculer les
traditions et gagner leur indépendance au goutte à goutte, sans fracas,
dérivant des voies toutes tracées auxquelles elles étaient destinées.
Vendredi 15 octobre à 20 h
Histoire : On nous appelait Beurettes est un portrait de la première génération
de femmes d’origine maghrébine nées en France après la guerre d’Algérie.
À travers les témoignages de Mina, de Aourdia, de Dalila et celui de la
réalisatrice elle-même, le film retrace l’histoire méconnue de ces
femmes qui ont été les premières à affronter la question de la double
identité, et, comme femmes, à trouver les chemins de leur émancipation
entre les traditions familiales et les préjugés de la société d’accueil.
Vendredi 26 novembre à 20h
En présence de la réalisatrice Bouchara Azzouz
En présence de la réalisatrice Bouchara Azzouz
le film propose de comprendre comment cette 3eme génération, petite
filles de "daronnes" et filles de "beurettes" poursuit le combat pour la
liberté et l'égalité et comment elle relève maintenant le défi de la
fraternité et du vivre ensemble.
Leurs grands-mères ont vu naître les
quartiers; leurs mères y sont nées et y ont grandi à l'apogée de
l'éducation populaire, de la mixité sociale et culturelle; leurs filles
ont hérité de cités-ghettos.
Elles y poursuivent une œuvre à la fois
d'émancipation et d'enracinement, origine et identité nationale ne
s'excluant pas l'une de l'autre.